La syndicalisation des travailleuses

Les travailleuses sont encore majoritairement dans des secteurs d’activité « féminins » comme les bureaux ou emplois administratifs, la vente, les soins de santé, l’enseignement. Elles sont aussi surreprésentées dans les emplois « atypiques » (à temps partiel, à durée limitée, occasionnels, contractuels, sur appel, intermittents, à distance, à domicile, autonome, à la pige, multiples, etc.) Or, ces types d’emplois sont souvent caractérisés par de faibles salaires et avantages sociaux (assurances diverses, régimes de retraite, congés, etc.), peu de protection sociale (assurance-emploi, CSST et autres) et de sécurité d’emploi.

L’un des meilleurs moyens d’améliorer son sort, c’est de se syndiquer. Pourquoi se syndiquer? Pour se faire respecter, se défendre contre les injustices et le favoritisme, pour avoir une meilleure sécurité d’emploi, pour faire obstacle à la précarité, pour obtenir de meilleurs salaires, pour maintenir et améliorer notre niveau de vie et pour s’assurer des conditions de travail plus sécuritaires, plus équitables et plus humaines.

Les syndicats ont donc autant besoin des femmes que les femmes, des syndicats. Les travailleuses non syndiquées éprouvent davantage de difficulté à corriger de nombreuses injustices qu’elles vivent en emploi; se syndiquer peut s’avérer pour elles une solution avantageuse. 

Source Les femmes de la FTQ, un réseau de solidarité.